• Le Comité des Jeunes Constitutionnalistes de l’Association d’études sur le droit et la justice constitutionnels « Gruppo di Pisa » et la Commission de la Jeune Recherche Constitutionnelle de l’Association Française de Droit constitutionnel lancent un appel à communication dans le cadre du IVe colloque annuel de droit comparé, qui aura lieu le 16 mars 2023, en présentiel, à l’Université de Milan.

    Cet appel à communication a vocation à permettre aux jeunes chercheurs.euses de présenter une communication de 10 minutes maximum en langue française, italienne, anglaise ou espagnole au sein des différents ateliers du colloque.

    Ce IVe colloque annuel vise à analyser et à approfondir, par le biais d’une clé de lecture comparative, la manière dont, au XXIe siècle, la justice constitutionnelle se transforme en un système de plus en plus intégré et à plusieurs niveaux, en saisissant les problèmes inhérents à ces changements et les perspectives d’évolution pour l’avenir. La session de l’après-midi sera organisée autour de plusieurs ateliers, articulés autour de quatre thèmes :

    1. «Les fondements textuels de la justice constitutionnelle, entre problèmes et perspectives de réforme» : Le premier axe thématique concerne les fondements normatifs de la justice constitutionnelle. L’analyse peut être menée tant en se référant aux dispositions régissant le procès constitutionnel, qu’elles soient constitutionnelles, législatives ou “internes” aux juridictions constitutionnelles, que du point de vue des perspectives futures de rénovation de la discipline (en ce qui concerne, par exemple, la composition des juridictions constitutionnelles, les modalités d’accès au juge ou les fonctions mêmes à attribuer aux juridictions constitutionnelles);
    2. «Évolution, confusion, évanescence des modèles de justice constitutionnelle» : Le deuxième axe thématique vise à étudier les facteurs et les tendances communs aux différents modèles de justice constitutionnelle au XXIe siècle, afin de déterminer s’il est possible de parler de véritables modèles. Il s’agira notamment de déterminer si l’on assiste à l’émergence de modèles de contrôle diffus ou concentrés, ainsi qu’à des tendances à l’ « incidentalisation » ou, au contraire, à la « dé-incidentalisation » du contrôle. Il est question de s’interroger également sur l’opportunité d’introduire ou de renforcer les contrôles préventifs, de les éliminer ou de les atténuer. Par ailleurs, ce volet examinera les contributions visant à étudier les différentes techniques de prise de décision utilisées dans les divers modèles de justice constitutionnelle, l’influence exercée dans le développement de nouveaux types de résolution des litiges d’un système à l’autre, ainsi que la présence de mécanismes permettant aux collectivités territoriales et/ou aux citoyens d’accéder directement à la justice constitutionnelle;
    3. «Le rôle de la Cour dans la consécration de nouveaux droits» : Le troisième axe thématique concerne le rôle exercé par les organes de justice constitutionnelle, tant en ce qui concerne la protection à plusieurs niveaux des droits fondamentaux qu’en ce qui concerne la consécration de nouveaux droits. Relativement au premier profil, l’analyse pourra partir du dialogue de plus en plus dense qui s’est instauré ces dernières années entre les juridictions constitutionnelles nationales, ainsi que les cours supranationales ou internationales (par exemple, la CJUE et/ou la Cour européenne des droits de l’homme). Relativement au second profil, l’analyse peut se concentrer sur le rôle que les juridictions constitutionnelles ont joué, surtout ces dernières années, dans l’émergence de droits qui n’étaient pas expressément reconnus dans les chartes constitutionnelles, en soulignant également les influences réciproques exercées par les jurisprudences constitutionnelles nationales. Les deux profils se rejoignent pour déterminer le rôle que jouent les juridictions constitutionnelles dans la garantie des droits fondamentaux de l’individu, que ce soit en assurant la circulation de ceux qui sont déjà en vigueur et codifiés, en définissant et précisant leur contenu ou, enfin, en énonçant de véritables nouveaux droits;
    4. «Le rôle de la Cour dans le système institutionnel» : Le dernier axe thématique vise à encourager la réflexion sur les relations entre les organes de la justice constitutionnelle et les autres pouvoirs de l’État. Seront donc retenues les contributions qui mettent en avant une investigation des dynamiques relatives à l’évolution de la forme de gouvernement à travers l’expansion (ou la diminution) des pouvoirs de la juridiction constitutionnelle, pour aboutir au thème de la légitimité des organes de justice constitutionnelle au sein des systèmes démocratiques modernes. Sous cet angle, les candidat.e.s sont invité(e)s à soumettre des contributions qui abordent avant tout la relation entre les juridictions constitutionnelles, d’une part, et les pouvoirs politiques, d’autre part, ainsi que des contributions qui traitent du rôle de la juridiction constitutionnelle en tant que substitut à l’inertie du pouvoir législatif. Seront également retenues les contributions qui soulignent l’influence exercée par les juridictions constitutionnelles sur la production législative ou, à l’inverse, le conditionnement de la jurisprudence constitutionnelle par la législation. Enfin, on s’interrogera sur les relations entre les juridictions constitutionnelles et les pouvoirs “neutres” ou “de garantie”, tels que le pouvoir judiciaire ou, dans les régimes parlementaires, le chef de l’État.

    La session de l’après-midi sera donc organisée en plusieurs ateliers thématiques, qui seront définis à l’issue du processus de sélection, en tenant compte des axes thématiques susmentionnés.

    En rédigeant sa proposition, le/la candidat.e doit se baser sur les indications contenues dans cette annexe, en précisant le domaine thématique choisi.

    Seront retenues les contributions portant sur le droit comparé, le droit interne, supranational ou international, ou le droit interdisciplinaire, à condition que le/la candidat.e prenne soin de souligner, en marge, les éventuels aspects comparatifs de sa réflexion. Les communications retenues par le Comité scientifique seront publiées dans les actes du colloque.

    Tout jeune chercheur.euse (doctorant.e, docteur.e et jeune chercheur.euse, y compris maître de conférences âgées.e.s de moins de 40 ans) souhaitant participer à cet appel est invité.e à envoyer une proposition avant le 6 février 2023 aux adresses suivantes :

    eventicgc@gruppodipisa.it et commissionjrc@gmail.com.

    Celle-ci doit être rédigée en langue française, italienne, anglaise ou espagnole d’une façon suffisamment détaillée, permettant d’envisager la démonstration opérée, sans dépasser la limite impérative de 15 000 caractères (espaces compris) + 7000 caractères pour notes et bibliographie (facultatifs).

    Cette proposition doit être titrée et adressée en format modifiable (*.doc, *.docx, *.odt, etc.) aux l’adresses indiquées ci-dessus.

    Elle doit par ailleurs être accompagnée d’un curriculum vitae et studiorum du candidat.e ainsi que par l’indication du thème de l’atelier (1, 2, 3 ou 4) dans lequel le/la candidat.e souhaite intervenir. Les propositions sont examinées par le Comité scientifique du colloque.

    Le Comité fait ensuite connaître sa décision aux intervenant(e)s sélectionné(e)s, qui disposeront de quelques jours pour ajuster leur communication aux fins de présentation orale.

    Il est possible de lire cet appel en version intégrale (en italien) en cliquant ici

    Cet appel est également publié en français, espagnol, anglais et allemand:

    call (en français)   call (en español)    call (in english)    call (auf deutsch)

     


  • DATE LIMITE D’ENVOI DES COMMUNICATIONS : 9 JANVIER 2023

    Appel à communications au format PDF

    La Commission de la jeune recherche constitutionnelle de l’Association française de droit constitutionnel organise sa onzième journée, qui aura lieu à Paris le vendredi 31 mars 2023 auConseil constitutionnel (Palais-Royal).

    De quoi s’agit-il ?

    Cette Journée a vocation à permettre aux jeunes chercheurs (doctorants et docteurs ayant soutenu leur thèse depuis moins de cinq ans) intéressés par des thématiques liées au droit constitutionnel de présenter une communication et, ainsi, de valoriser leurs travaux. La communication peut porter sur un aspect de leur sujet de thèse – sans, toutefois, que la communication se contente de « résumer la thèse » – ou sur tout autre thème se rapportant à leurs centres d’intérêts. La Journée sera articulée autour des principales thématiques du droit constitutionnel, telles quel l’organisation institutionnelle et territoriale de l’État, le contentieux constitutionnel, les rapports de systèmes, les droits et les libertés constitutionnels ou encore l’histoire constitutionnelle. Chaque communication peut s’inscrire dans l’une de ces thématiques ou en traiter plusieurs de façon transversale, au moyen d’une approche nationale ou comparative. En outre, les études peuvent porter non seulement sur des questions de droit positif, mais également sur des questions de théorie, de méthodologie ou d’épistémologie du droit constitutionnel.

    Quel est le Prix ?

    Le lauréat du Prix de la meilleure communication pourra se voir proposer une publication de son article à la Revue du droit public, sous réserve d’acceptation par son comité scientifique. Le lauréat du second prix pourra se voir proposer une publication de son article aux Cahiers Portalis, sous réserve d’acceptation par son comité scientifique.

    Comment candidater ?

    Les propositions de contributions doivent comporter une introduction sommaire présentant l’intérêt du sujet et la méthode utilisée, ainsi qu’une explication du plan envisagé. Le tout ne devant excéder 15 000 caractères (espaces compris).Les propositions sont à envoyer, en format modifiable (*.doc, *.docx, *.odt, etc.), avant le 9 janvier 2023 à l’adresse suivante : commissionjrc.journee@gmail.com. Toute proposition doit être accompagnée des

    -­ prénom et nom de l’auteur

    -­ prénom et nom de son directeur de thèse-­ coordonnées électroniques

    -­ sa situation universitaire (docteur, ATER, doctorant contractuel)

    -­ la mention de son Université de rattachement-­ pour les doctorants, de l’année d’inscription en thèse ou, pour les docteurs, de l’année de soutenance.

    Comment l’attribution du Prix se déroule-t-elle?

    Les propositions écrites sont examinées, d’abord, de manière anonyme par deux rapporteurs, membres du Comité scientifique. À l’issue de cette étape, les propositions ayant obtenu les meilleures appréciations sont sélectionnées. Les candidats concernés disposeront de quelques semaines pour ajuster leur communication aux fins de présentation orale à la Journée du 31 mars qui aura lieu au Conseil constitutionnel. La Journée prévoit une place importante aux débats : chaque communication durera vingt-cinq minutes et sera suivie d’une discussion d’une vingtaine de minutes avec le Comité scientifique et l’auditoire. Les deux lauréats seront enfin désignés au terme de la Journée et pourront proposer leurs contributions à la publication au sein de la Revue du droit public et aux Cahiers Portalis.

    * * *

    Comité d’organisation : Gohar Galustian, Clément Gaubard, Arnaud Morando, Manon Roy, Julien Vachey.

    Commission de la Jeune Recherche Constitutionnelle

    http://commission-jeune-recherche.eklablog.fr/

    https://twitter.com/Commission_JRC

    https://www.facebook.com/commissionJRC/





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